Non seulement les libéraux ont-ils négligé le système, mais en plus on nous « offre » des baisses d’impôts. Qui dit moins d’impôts dit moins de revenu pour le gouvernement, et donc pour la santé, et donc une nécessité grandissante pour des mesures radicales (et non réfléchies) comme un système de santé privé.
Et ça c’est Mario qui doit s’en réjouir.
Sinon, le bel exemple du « à quoi bon payer pour un service que je n’utilise pas », ça se retrouve dans toutes les sphères. Particulièrement lorsqu’on a affaire à une assurance collective. « Tsé, pourquoi le dentiste? Moi j’ai des bonnes dents! »
Les plébiens qui pensent (et respirent) de la sorte ne savent pas prévoir plus d’une journée à l’avance. Le jour ou ils glisseront sur un trottoir glissant et mal déneigé (maudits cols bleus hein encore de leur faute si on a des hivers!) et se briseront la moitié de la mâchoire, ils n’auront même plus assez de dents pour s’en mordre les doigts.
Même chose pour les défenseurs du système privé, qui ne savent sans doute pas que la proportion de la population accablée par le cancer est assez impardonnable… hé bien espérons qu’ils n’auront pas à apprendre de leurs erreurs!
Ouf, ça fait du bien